Les matières naturelles qui nous inspirent…

Le Lin

Le Lin est issu de la plante du même nom.

Il provient d’une récolte qui n’épuise pas les ressources naturelles. Peu d’engrais et de protection chimique sont nécessaires pour le faire pousser. La production de sa fibre ne pollue pas car elle nécessite peu d’eau. Après la récolte, la plante est égrenée : c’est alors l’étape du rouissage, qui consiste à éliminer l’écorce et libérer les fibres.

Enfin, le lin est égrené, débarrassé des débris d’écorce et trié selon la taille de ses fibres. C’est ce qui s’appelle, « le teillage ». Cela permet de séparer les fibres longues des fibres courtes.

En 2011 selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), la production mondiale de fibres naturelles de lin s’élevait à 300 000 tonnes.

Le coton

Le coton est le duvet qui entoure la graine du cotonnier. Sa culture est connue pour nécessité beaucoup d’eau et de pesticides et est considérée comme l’une des plus polluantes au monde.

Arrivée à maturité, la capsule de la graine éclate et libère un abondant duvet. Sa récolte peut se faire de deux façons : à la main ou à la machine. Si celle-ci est faite à la main, cela évite la pulvérisation de défoliants et permet de sélectionner uniquement les graines mûres.

Une fois récolté, le coton est égrené et trié selon la longueur de ses fibres. Plus la fibre est longue, meilleure sera sa solidité et sa qualité.

En 2012 sur 40 millions de tonnes destinées au domaine domestique (habillement, ameublement, tapis, linge de maison…), le coton représentait 45% selon les chiffres de la FAO.

Le coton bio, c’est mieux…

Il s’agit d’une production dite marginale. C’est à la fin des années 1980 que le premier projet de coton biologique voit le jour en Turquie.

En 2006, la production de coton biologique représente 0,1% de la production mondiale.

Le coton bio est un coton non transgénique cultivé selon les critères énoncés par le label (par exemple, limitation de l’usage des pesticides…)

La consommation d’eau pour la culture du coton biologique est plus faible, et les cultivateurs sont moins exposés aux substances toxiques lors de la teinture, par exemple. L’absence de colorants diminue le nombre d’allergènes.

Des contrôles sont effectués sur l’absence d’engrais chimiques ou pesticides.

Le liège

Le liège est l’écorce du chêne-liège. Cette espèce est typique de la région méditerranéenne occidentale.

La forêt de chênes-liège également nommée « la dehesa », représente un écosystème unique au monde. 34% de la surface de ce type d’arbre est détenue à échelle mondiale par le Portugal, 27% par l’Espagne, 18% par le Maroc et enfin 11% pour l’Algérie.

Pas besoin de couper un arbre pour obtenir du liège !

L’écorce en est extraite tous les 9 à 10 ans et se régénère automatiquement. C’est à la fin du printemps que le liège peut être retiré de son arbre sans l’abîmer. Une nouvelle couche se forme ainsi après son extraction.

Cette fibre végétale est donc une ressource naturelle renouvelable et durable. C’est une des matières naturelles que nous aimerions tester pour nos chaussons en cuir souple ou nos chaussures bébés.

La laine

La laine est issue de la toison du mouton. D’autres animaux produisent une toison laineuse que l’on peut appeler « laine », mais qui est parfois nommé « poil » (pour le poil de chameau par exemple) ou détenant son nom de l’animal (laine « alpaga »).

Après la tonte, la toison est classée selon sa finesse, sa longueur et son élasticité. Pour une même toison, 6 à 7 laines différentes peuvent ainsi être obtenues.

Celle-ci est ensuite débarrassée du suint, des débris végétaux et autres impuretés.

En 2011, la consommation mondiale de laine représentait 1,9% des fibres textiles. La consommation moyenne en Europe s’élevait à 1kg par habitant.